Le service de Transfusion sanguine

Situé au CHT Gaston-Bourret, le service de Transfusion sanguine se doit d’assurer un approvisionnement suffisant en sang sécurisé et de veiller à ce qu’il soit utilisé judicieusement. C’est lui qui prépare les poches de sang, les analyse, les stocke et les distribue.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page “Le circuit de la poche de sang”.

Pour rappel, la transfusion sanguine est le transfert de sang ou de constituants du sang d’un individu (donneur) à un autre (transfusé). Elle sauve des vies et améliore la santé.

Le service de Transfusion sanguine approvisionne tous les établissements de soins publics et privés de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna. Ces besoins sont en constante augmentation.

Les débuts de la transfusion sanguine en Nouvelle-Calédonie*

Les premières transfusions sur le territoire ont été pratiquées en 1938 par le Dr Raymond Magnin, premier chirurgien libéral. Le premier centre de transfusion sanguine se trouvait alors dans le château Unger.

Les transfusions se pratiquaient de bras à bras entre le donneur et le receveur. Donneur et receveur étaient allongés côte à côte et étaient reliés par un cathéter, via une pompe aspirante/refoulante. Cette technique n’était utilisée qu’en dernier recours car des accidents inexpliqués se produisaient parfois. En 1938, la transfusion sauvait des vies, mais c’était encore la “roulette russe”. Les groupes sanguins (A, B, O) étaient connus (Karl Landsteiner, 1900) mais le facteur rhésus, (+ et -) responsable d’accidents d’agglutination, ne fut découvert qu’en 1940. On ne savait pas toujours conserver le sang, les transfusions se faisaient donc uniquement avec du sang frais.

  • 1940 : l’arrivée des Américains au début des années 1940, au déclenchement de la guerre du Pacifique, a permis de déterminer le rhésus des donneurs et des receveurs, ce qui a considérablement diminué les risques.
  • 1946 : Mise au point des techniques de fractionnement des constituants du sang.

*source : Sois toubib mon fils, Raymond Magnin, pionnier de la chirurgie libérale en Nouvelle-Calédonie d’Hervé Girard